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LES TABLEAUX PARISIENS
Section des Fleurs du Mal
de Charles Baudelaire
La ville est pour Baudelaire, ce que la nature est pour d'autres, une source délicieuse d'excitation intellectuelle et d'ivresse sensuelle. Elle l'a toujours attiré, particulièrement entre 1858 et 1862, et c'est ce qui explique la création des Tableaux parisiens.
Les Tableaux parisiens n'existaient pas dans l'édition des Fleurs du Mal de 1857. Des dix-huit pièces qui les composent dans l'édition de 1861, huit se trouvaient éparpillées dans Spleen et Idéal, les dix autres sont nouvelles.
Ce site internet a été créé pour les élèves préparant le Batxibac.
Pour découvrir le Paris du XIXème siècle, les courants esthétiques de l'époque, la biographie de Baudelaire, sa poésie de la ville, pour comprendre les poèmes ou développer votre expression écrite, cliquez sur les activités proposées ci-dessous :
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- Charles BAUDELAIRE 1821-1867
- LES FLEURS DU MAL
- L'oeuvre majeure de Baudelaire est un recueil de poèmes publié en 1857 et intitulé Les Fleurs du Mal.
Les Fleurs du mal s'insèrent entre deux courants poétiques très importants et indissociables :
LE ROMANTISME : la poésie au service de l'expression du moi.
LE PARNASSE : La poésie au service du culte de la forme.
Les Fleurs du Mal représentent la synthèse de ces deux courants et dépassent cette opposition d'école.
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- LES FLEURS DU MAL
- LE TITRE :
LES FLEURS DU MAL
À travers les aspirations de son être et l'obsession d'une forme parfaite, Baudelaire fait du langage poétique lui-même l'enjeu de la poésie. C'est ce questionnement
nouveau sur le langage qui ouvre la voie à la poésie moderne.
Le mal, c'est le malheur et la misère infligés au poète, les maux et la détresse qu'il évoque dans les poèmes noirs du spleen et dans lesquels s'expriment mélancolie, regrets, remords et angoisse de la mort. Mais le mal c'est aussi l'occasion de cette poésie nouvelle qui se nourrit du blasphème et du péché, de l'infamie, de l'horreur et du macabre. le poète devient amoureux de Satan et de sa beauté bizarre.
Ainsi les poèmes s'identifient à ces fleurs rares, écloses sur le terrain de la douleur subie autant que de l'ignominie recherchée.
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